MAISON RAPIN
MAISON RAPIN
C’est en 1978 que Philippe Rapin, alors spécialiste de la céramique, crée sa première galerie. Très vite il s’installe au Louvre des Antiquaires à Paris, puis Rue du Bac et enfin, Quai Voltaire.
Au début des années 2000, il part pour Bruxelles et se consacre au Design Italien dans un espace unique au 146 de l’Avenue Louise.
Départ pour Londres en 2008 où il ouvre une Galerie à Pilmico Road, le « quartier des décorateurs » et fait de nombreux voyages en Asie. C’est là qu’il imagine KAM TIN, la marque des meubles bijoux.
En 2012, retour aux sources, à Paris, il retrouve sa galerie historique du Quai Voltaire et commence à poser les lignes de ses développements futurs : tout d’abord la mise en lumière de l’oeuvre, en matière d’arts décoratifs, de Robert Goossens dont il est l’ami et l’expert ; L’ouverture d’une galerie à Hong Kong ; La participation à de grandes foires internationales et le rayonnement de KAM TIN.
Suivront la création de meubles, l’édition de pièces contemporaines en collaboration avec des designers et bien sûr, toujours, sa passion pour les antiquités et le Design historique. Cet éclectisme de goûts le conduit, en 2013, à créer sa Maison, MAISON RAPIN. Une nouvelle enseigne pour une galerie à part, avec aux commandes, deux jeunes associés, Alice Kargar et Virgile Dumont.
En 2022 changement d'adresse, et Maison Rapin s'installe au 7 Quai de Conti.
Au début des années 2000, il part pour Bruxelles et se consacre au Design Italien dans un espace unique au 146 de l’Avenue Louise.
Départ pour Londres en 2008 où il ouvre une Galerie à Pilmico Road, le « quartier des décorateurs » et fait de nombreux voyages en Asie. C’est là qu’il imagine KAM TIN, la marque des meubles bijoux.
En 2012, retour aux sources, à Paris, il retrouve sa galerie historique du Quai Voltaire et commence à poser les lignes de ses développements futurs : tout d’abord la mise en lumière de l’oeuvre, en matière d’arts décoratifs, de Robert Goossens dont il est l’ami et l’expert ; L’ouverture d’une galerie à Hong Kong ; La participation à de grandes foires internationales et le rayonnement de KAM TIN.
Suivront la création de meubles, l’édition de pièces contemporaines en collaboration avec des designers et bien sûr, toujours, sa passion pour les antiquités et le Design historique. Cet éclectisme de goûts le conduit, en 2013, à créer sa Maison, MAISON RAPIN. Une nouvelle enseigne pour une galerie à part, avec aux commandes, deux jeunes associés, Alice Kargar et Virgile Dumont.
En 2022 changement d'adresse, et Maison Rapin s'installe au 7 Quai de Conti.
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Œuvres sélectionnées
KAM TIN
Enfilade Turquoise
KAM TIN
Tabouret Octopus
KAM TIN
Cabinet Ambre
KAM TIN
Console Pyrite
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KAM TIN
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KAM TIN
Set de tables nuage onyx
Foddis & Baisi
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Lampe Mushroom Ambra
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Cenedese Simone
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Goossens Robert
Lustre Nénuphar
Goossens Robert
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Le Verre, une histoire Italienne. 100 ans de pièces iconiques
MAISON RAPIN
Du 12/10/2023 au 18/11/2023
L’histoire du verre moderne comme on la conçoit aujourd’hui commence à Murano en Italie à la fin du Moyen Age sous l’impulsion du génial maître verrier Angelo Barovier. Les secrets de fabrication jalousement gardés par la république de Venise vont asseoir la domination de l’Italie dans cette industrialisation naissante, et ce jusqu’au XVIIème siècle. A partir du XIXème, c’est l’Europe entière qui produit du verre mais le XXème siècle par ses avancées techniques, par le perfectionnement de l’outillage et des processus de fabrication, sera le siècle de la production industrielle et artistique la plus aboutie de l’histoire.
Le style Liberty Italien, l’équi- valent de l’Art Nouveau Français, a largement inspiré les verriers, adoptant une approche plus organique du travail de la matière. La flore, la faune, les lignes étirées inspirant le motif. Dans cette période de transformation les grands maîtres verriers de Murano, à l’instar de Venini, s’associent aux maîtres de la forge comme Mazzucotelli ou Bellotto pour créer des luminaires, des sculptures et des objets. Avec l’arrivée au pouvoir de Mussolini en 1922, une nouvelle révolution artistique se dessine, dite « rationaliste » qui englobe archi- tecture et art. Pour l’art décoratif on parlera d’époque du « Novecento », dont l’architecte Gio Ponti deviendra le chef de file, mélange de mythes de la Rome Antique et de modernité, prélude du design industriel de l’après-guerre.
Fin des années 20, les verriers de Murano comme Vittorio Zecchin, Barovier et Toso ou Paolo Venini abandonnent le décor traditionnel pour moderniser les œuvres, innovant dans le mélange des couleurs et l’épure des formes.
Au début des années 30, Luigi Fontana épaulé par Gio Ponti comme directeur artistique, fonde la Fontana Arte. Cette entreprise deviendra l’acteur majeur du design du verre sous l’impulsion de Gio Ponti et Pietro Chiesa. Après la guerre, l’entreprise fera appel au français Max Ingrand comme nouveau directeur artistique. Il va développer la marque et se fera un devoir d’impulser un design plus international, libéré des pon- cifs traditionnels du décor à l’italienne. Les années 60 porteront la patte, entre autres, de Sergio Asti, et les années 70/80 celle de Gae Aulenti.
Au XXIème siècle, les verriers de Murano tout comme ceux de Fontana Arte restent toujours des acteurs majeurs de cet artisanat d’art. Insipirée par des siècles de savoir faire, la création artistique d’aujourd’hui se veut résolument contemporaine. En témoignent les œuvres de Simone Cenedese, le maître verrier de Murano, ou, plus proche de l’esprit de la Fontana Arte, Roberto Rida, Maurizio Foddis et Andrea Baisi.
Nous retrouvons tous ces artistes dans l’exposition « Le Verre, une histoire italienne », 100 ans de créations iconiques.